Auxerre
«Entre Exide et Steco, la porte est ouverte»
Y. D.
Vendredi le 04 septembre 2009
Vous avez rencontré les dirigeants d'Exide mardi, que va devenir l'usine Fulmen?
J'ai reçu Yvonne Russo et l'état-major d'Exide technologies avec, Jean-Marie Rolland (le président du conseil général) et un représentant de l'État. Je leur ai demandé d'avoir un sens très précis de l'ouverture, d'être attentifs à tout projet de reprise, notamment celui de Steco power. Je leur ai aussi dit qu'il était inimaginable que le site soit découpé et vendu à des investisseurs, ou cédé à un logisticien comme ils l'envisageaient à un moment. Et ils m'ont dit oui. Je l'ai dit à M. Chabaneix (Pdg de Steco), mais ça suppose que dans les trois semaines à un mois, on ait une connaissance précise de son projet industriel. C'est une première étape, les choses sont bien parties.
Vous n'affichez plus le même scepticisme qu'en juin sur le projet Steco?
Je me suis tuyauté par différents canaux, et notamment le secrétariat d'État à l'Emploi qui confirme que le projet industriel est viable.
Les portes sont ouvertes de part et d'autre et les partenaires publics sont prêts à apporter leur soutien.
De quelle manière?
Sur l'investissement immobilier, la formation, un peu sur le même mode de ce qui s'est fait pour Armatis. Ce sera en fonction de la nature du projet, sa qualité déclenchera les aides publiques. On veut un site qui s'inscrive durablement dans le paysage. Il est hors de question de s'engager dans quelque chose qui serait hasardeux.
Dans le meilleur des cas, quand peut-on envisager que l'usine reprenne une activité ? Avec qui, des ex-Fulmen ? Et combien ?
Si le projet est viable, je mets Exide devant ses responsabilités. L'idée, c'est de relancer l'usine en 2010. Chabaneix prendrait prioritairement des anciens de chez Fulmen et monterait progressivement en charge jusqu'à 200 salariés.