Crise : l'Yonne a perdu plus de 4.000 emplois

Aucun secteur n'échappe au marasme dans l'Yonne. Et les signes de reprise se font rares dans le département depuis le début de la crise.

Fulmen-Exide, Amora Paul-Renard, Stypen, EMC, Capri... la liste des fermetures d'entreprises n'a cessé de s'allonger tout au long de ces douze derniers mois, entraînant dans la tourmente des centaines de salariés.

En écho, la comptabilité des suppressions d'emploi a plombé les statistiques. L'économie icaunaise qui présentait un meilleur visage que les autres départements bourguignons il y a un an, a été rattrapée au grand galop par la crise.

Selon les chiffres de la direction régionale du Travail, l'Yonne a perdu 4 400 emplois en un an, une hausse de + 28,7 %. Principalement dans la plasturgie, l'industrie automobile et la métallurgie.

Personne ne se hasarde aujourd'hui à pronostiquer la date d'un redémarrage. En attendant, les projets de rachat et de créations d'entreprises se comptent, à ce jour dans l'Yonne, sur les doigts d'une demi-main (lire ci-dessous).

De quoi entretenir l'espoir de quelques dizaines de licenciés.

Mais il faudra plusieurs années pour panser les plaies et regagner les milliers d'emplois disparus.

Retrouvez les principales entreprises touchées sur notre carte "Chronique de la crise dans l'Yonne"